Triste anniversaire. Voilà un an que le séisme a touché Haïti. Un an après, la reconstruction est-elle en marche ? Comme à chaque fois, l’impact d’une catastrophe naturelle hante toujours les esprits quelques jours après son passage. Une fois le bilan des morts dressé et les dégâts estimés, l’opinion retourne à ses occupations. C’est triste, mais c’est ainsi.

Un an après, Haïti est encore meurtrie, ravagée par les débris du séisme, restés en place comme si c’était hier. Qu’en est-il de la solidarité internationale, si généreuse et abondante les premiers jours après le séisme ? Comme à chaque catastrophe naturelle, la reconstruction est absurde : des habitants n’ont jamais vu arriver des aides qui se comptent pourtant en milliards de dollars. Dans d’autres cas, elle est inexistante : aux survivants de se confectionner des abris de fortune ! Sans oublier que la menace d’une épidémie plane au-dessus de la tête des habitants comme une épée de Damoclès.

Frappés par le choléra, les Haïtiens ne sont pas prêt de se relever. Mais qui doit-on blâmer ? Les pays développés dont les aides tardent à se concrétiser ? Les politiques haïtiens qui se disputent le second tour de la présidentielle ? Ou encore ces personnes malhonnêtes qui profitent de la détresse des victimes pour bâtir leur richesse en monopolisant les denrées alimentaires ?

Une seule évidence, dans toutes ces interrogations : le peuple haïtien est désemparé, désabusé, mais surtout impuissant.

N’Fanteh Minteh

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